Page 35 - IM 169 - Concours Lepine 2014-15
P. 35
y Reportage
Louis Lépine crée la brigade fluviale
Durant sa carrière de préfet de police de la Seine, Louis Lépine a mis en place la permanence dans les commissariats,
équipé les gardiens de la paix en 1897 d’un bâton blanc et d’un sifflet à roulette, créé les ronds-points, la limitation de
vitesse à 20km/h et le permis de conduire obligatoire (sans points), mais aussi la brigade fluviale (par un arrêté du préfet
de police du 30 juin 1900).
© DR
La première brigade fluviale. Au centre, son premier commandant : l’inspecteur principal Girard. A ses pieds, César, le chien sauveteur.
© Concours Lé pine Formation expérimentale à ses débuts, elle est chargée de l’application des règlements de police
de la navigation sous l’autorité de l’inspecteur général de la navigation (service de la préfecture
Louis Lépine de police compétent en matière de police fluviale) pour la durée de l’Exposition universelle
(1846-1933) de 1900. La présence permanente de fonctionnaires pouvant constater toutes les infractions,
mêmes celles ne relevant pas exclusivement du domaine de la police de la navigation, marque
un renforcement du contrôle de la préfecture de police sur l’espace public fluvial, dès lors
considéré comme un « arrondissement » parisien supplémentaire.
Pendant l’Exposition universelle, les policiers du fleuve surveillent et sécurisent les escales de
voyageurs, relèvent les infractions aux règles de la circulation fluviale, ou canalisent les foules
de spectateurs se pressant pour assister aux festivités organisées sur les berges du fleuve. Dès
ses débuts, la brigade fluviale porte assistance aux personnes risquant de périr noyées dans les
eaux tumultueuses de la Seine.
© DR
Malheureusement, la formation est endeuillée
par la tragique disparition du gardien de la paix
Charles Bailly, qui meurt en tentant d’extraire
une jeune femme bloquée sous une péniche
(3 décembre 1901). L’émotion suscitée par cette
mort héroïque est telle que la presse s’empare de
l’événement : une rue de Paris porte depuis son
nom (rue de l’agent Bailly, IXème arrondissement).
En arrière-plan, le Pont Marie
Invention Magazine - juillet/août 2014 35
Louis Lépine crée la brigade fluviale
Durant sa carrière de préfet de police de la Seine, Louis Lépine a mis en place la permanence dans les commissariats,
équipé les gardiens de la paix en 1897 d’un bâton blanc et d’un sifflet à roulette, créé les ronds-points, la limitation de
vitesse à 20km/h et le permis de conduire obligatoire (sans points), mais aussi la brigade fluviale (par un arrêté du préfet
de police du 30 juin 1900).
© DR
La première brigade fluviale. Au centre, son premier commandant : l’inspecteur principal Girard. A ses pieds, César, le chien sauveteur.
© Concours Lé pine Formation expérimentale à ses débuts, elle est chargée de l’application des règlements de police
de la navigation sous l’autorité de l’inspecteur général de la navigation (service de la préfecture
Louis Lépine de police compétent en matière de police fluviale) pour la durée de l’Exposition universelle
(1846-1933) de 1900. La présence permanente de fonctionnaires pouvant constater toutes les infractions,
mêmes celles ne relevant pas exclusivement du domaine de la police de la navigation, marque
un renforcement du contrôle de la préfecture de police sur l’espace public fluvial, dès lors
considéré comme un « arrondissement » parisien supplémentaire.
Pendant l’Exposition universelle, les policiers du fleuve surveillent et sécurisent les escales de
voyageurs, relèvent les infractions aux règles de la circulation fluviale, ou canalisent les foules
de spectateurs se pressant pour assister aux festivités organisées sur les berges du fleuve. Dès
ses débuts, la brigade fluviale porte assistance aux personnes risquant de périr noyées dans les
eaux tumultueuses de la Seine.
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Malheureusement, la formation est endeuillée
par la tragique disparition du gardien de la paix
Charles Bailly, qui meurt en tentant d’extraire
une jeune femme bloquée sous une péniche
(3 décembre 1901). L’émotion suscitée par cette
mort héroïque est telle que la presse s’empare de
l’événement : une rue de Paris porte depuis son
nom (rue de l’agent Bailly, IXème arrondissement).
En arrière-plan, le Pont Marie
Invention Magazine - juillet/août 2014 35
