Page 34 - Invention Magazine 201 - Concours Lépine
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Schéma Voiture hydrogène. © adfc.energy.gov Schéma Voiture électrique. © adfc.energy.gov
Un véhicule à pile à hydrogène peut être rechargé en moins de 5 minutes, alors qu’un véhicule électrique à batterie,
comme la Tesla Model S, prend plus de 3 heures pour se recharger complètement avec un chargeur classique.
Si l’on considère l’autonomie et les temps de recharge que l’hydrogène peut offrir, on comprend pourquoi certains
constructeurs automobiles investissent dans cette technologie. L’hydrogène est un vainqueur incontestable, mais il se
laisse distancer lorsque nous commençons à considérer le processus de production de bout en bout.
Les deux solutions sont plus écologiques que les moteurs à combustion interne, à condition que des ressources renou-
velables servent à les produire, notamment dans le transport et la transformation. Les piles à combustible permettent
de faire le plein rapidement et de disposer d’une grande autonomie, ce qui est un gros avantage. Les véhicules ali-
mentés par batterie pourraient les rattraper sur le plan de l’autonomie, le temps que les stations d’hydrogène ne
soient suffisamment nombreuses pour rendre les véhicules à pile à combustible viables.
Si les piles à combustible sont efficaces par rapport aux moteurs à combustion, elles ne le sont pas autant que les
batteries. Elles peuvent être plus utiles pour un fonctionnement déconnecté du réseau électrique. Pour l’instant, les
véhicules électriques à batterie semblent être le choix le plus judicieux dans la quête d’un transport sans pollution.
À mesure que les voitures à batterie deviennent plus courantes, nous commençons également à voir les voitures à
conduite autonome apparaître.
Pour faciliter le chargement des voitures à batte-
ries, les Inventeurs André & Jocelyne Sassi ont mis
au point une bâche et une station de recharge so-
laire. Vous pourrez retrouver cette invention dans la
thématique Transport & Industrie lors du Concours
Lépine International Paris 2021 du 23 octobre
er
au 1 novembre, Paris Expo Porte de Versailles, Pa-
La bâche munie d’un film photovoltaïque se dé- La station de recharge permet d’exploiter l’éner- villlon 7.2.
ploie sur le véhicule et le recouvre en quelques gie solaire et s’ajoute à l’ensemble du réseau de
secondes. © ACPV chargeurs de voitures électriques. © ACPV
LE bioéthanol
Fondamentalement, il n’y a pas de problème à faire brûler du agricole, aussi appelé bioéthanol. Cette solution
carburant dans la mesure où nous avons un moyen de compen- en plus d’être écologique est économique pour
ser la pollution que ce dernier émet. Il est nécessaire d’établir ses utilisateurs.
un cercle vertueux ou les déchets profitent à la création du
carburant. Le bioéthanol en théorie paraît être une solution Le processus de production n’est pas très compli-
viable pour alimenter les moyens de transport et limiter l’em- qué. La ressource végétale est simplement réduite
preinte écologique. C’est un biocarburant. L’éthanol d’origine en farine et utilisée comme matière première pour
végétale est un alcool éthylique. Il est du même type que celui que des agents microbiens les transforment en
que l’on retrouve dans les boissons alcoolisées. En France, la éthanol. Ce dont nous devons nous inquiéter se
betterave à sucre et les céréales (blé, maïs) sont les principales situe au niveau des étapes supplémentaires néces-
ressources utilisées pour la production d’éthanol d’origine saires avant et après cette transformation.
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