Page 34 - Invention Magazine 197 - Concours Lépine
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En Europe:

            L’Etat slovaque a convenu d’un accord avec HyperloopTT pour une ligne reliant Bratislava à Vienne et Buda-
            pest, en 8 et 10 minutes au lieu de respectivement une heure et deux heures et demie actuellement.

            Aux États-Unis :

            Un projet de ligne traversant 4 États du Midwest, de Chicago à Pittsburgh en passant par Columbus est pré-
            vu avec Virgin Hyperloop One. Dans cet objectif, un tronçon d’une dizaine de kilomètres va être construit
            afin d’être temporairement utilisé comme ligne d’essai, afin de permettre au système d’atteindre sa vitesse
            maximale, et donc de réaliser les derniers tests de sécurité et autres.

            Aussi, la société HyperloopTT a annoncé en 2018 avoir signé un partenariat public-privé avec l’Ohio, dans
            l’objectif de relier les villes de Cleveland et Chicago en une demi-heure. Ce projet est surnommé le Great
            Lakes Hyperloop (Hyperloop des Grands Lacs).



            Le projet Great Lakes Hyperloop


            Un projet qui fait parler de lui en ce moment est le projet Great Lakes Hyperloop, tenu par HyperloopTT.

            En février 2018, HyperloopTT et la NOACA (département des transports de l’Ohio) signent un accord of-
            ficiel de partenariat public-privé. Une étude de faisabilité de 1,2 million de dollars est entamée pour la
            région des Grands Lacs, celle-ci est prévue pour durer 6 à 9 mois.

            C’est seulement en novembre 2019 que les premières conclusions de cette étude de faisabilité sont pu-
            bliées.


            Le projet de train à propulsion magnétique, prévu pour être lancé en 2023, qui doit relier Cleveland,
            Chicago et Pittsburgh, dans la région des Grands Lacs, est alors jugé  « faisable et hautement rentable ».

            Et en effet, cette étude montre clairement un projet avec des très nombreuses qualités. Les principales
            conclusions de l’étude sont les suivantes :


                  • Les coûts opérationnels ne nécessiteraient pas de subventions, car une fois mis en place, les coûts
                    d’entretien et d’utilisations sont faibles, et le système serait autosuffisant énergétiquement ;
                  • Les temps de déplacement réduiront les heures en minutes, car la vitesse théorique de l’Hyperloop
                    s’élève à 1100 km/h ;

                  • Une création de plus de 900 000 emplois en 25 ans ;
                  • Une diminution des émissions de carbone de  143 millions de tonnes.


            À titre de comparaison énergétique, pour une vitesse équivalente à celle d’un avion, la consommation
            d’un Hyperloop serait moitié moindre, et équivalente à la consommation d’un TGV. Aussi, l’intégration de
            panneaux solaires sur les tubes, produisant de l’énergie renouvelable, permettrait de générer plus d’éner-
            gie que l’Hyperloop n’en consomme en un an.

            L’étude de faisabilité complète a été publiée en décembre. Comprenant plus de 160 pages, elle examine
            complètement la possibilité de mettre en place ce nouveau système de transport innovant, et prend en
            compte les coûts, tarifs, itinéraires, vitesses, délais de construction, facteurs environnementaux et autres
            données économiques.

            La prochaine phase du projet s’apprête maintenant à être lancée, à savoir l’étude de l’impact environne-
            mental du système. Celle-ci devrait être achevée d’ici 2023.



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